Accusée d’avoir collaboré avec le régime nazi, l’entreprise de Louis Renault devient propriété de l’Etat en 1945….
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Accusée d’avoir collaboré avec le régime nazi, l’entreprise de Louis Renault devient propriété de l’Etat en 1945….
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Extrait du sujet de France 3 :
– Plusieurs blindés Renault sont bien en place grâce au Musée des Blindés de Saumur. Louis Renault a mis son usine au service de l’effort de guerre. Une automitrailleuse Renault AMR figure en bonne place sur le stand, de même qu’un Renault B1 Bis et un tracteur ravitaillement 36 R.
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Disponible fin décembre 2017 !
Le jeune bricoleur Louis Renault n’a que 14 ans lorsqu’il installe au fond du jardin de la maison familiale, à Boulogne-Billancourt, un atelier de mécanique. Là, il va dessiner, concevoir, modifier, multiplier les inventions et déposer ses premiers brevets. Nous découvrons l’inventivité incroyable d’un jeune homme puis le travail acharné du jeune chef d’entreprise à travers les yeux d’un de ses plus fidèles employés.
Le lecteur est plongé dans l’aventure automobile : à 21 ans, Louis construit sa première voiture, la Renault Type A, en modifiant un tricycle. Puis les événements s’accélèrent pour le jeune ingénieur : les courses, l’accident tragique et la mort de son frère, l’industrialisation de la production de voiture dans son usine. Août 1914, l’heure de la mobilisation générale a sonné. Dès septembre 1914, ce sont des taxis Renault qui acheminent en grande partie les 6 000 soldats vers la bataille de la Marne. Tout en mettant en œuvre une politique sociale innovante pour l’époque, ce sont d’abord des centaines de milliers d’obus, voitures et camions qui sortiront de ses usines. Puis ce sera le célèbre char d’assaut FT véritable fer de lance de la victoire de 1918. En mobilisant sa force industrielle au service de l’effort de guerre, Louis Renault fait entrer son histoire personnelle dans la grande Histoire.
Voir la présentation sur le site de l’éditeur.
Du chemin de halage de Pàortejoie, on ne peut pas le rater : l’ancien château de Louis Renault surplombe la Seine. Mais le domaine que le constructeur automobile a bâti à Herqueville et quatre communes alentour, ce n’est pas que ça. Ce sont 1 900 ha, une douzaine de fermes, des élevages, des cultures, des manoirs, des maisons pour les amis et les salariés…
Pour protéger ce patrimoine, Yvette Petit-Decroix souhaite le faire connaître et consacre ainsi un ouvrage à ce sujet, Louis Renault et son domaine agricole en Normandie 1906 – 1944 (…)
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Créée en 1917 par Louis Renault, les Aciéries du Temple, devenues ensuite Metaltemple, avaient été reprises en 2008 par la société B4 Italia. En 2010, le directeur opérationnel Gianpiero Colla avait racheté les parts de la société italienne et licencié 57 personnes en 2011.
Le groupe automobile Renault, pomme de discorde entre l’Etat et Nissan, est étroitement lié à l’histoire de France depuis le début du XXe siècle, autant par ses modèles emblématiques que son statut d’entreprise nationale pendant plus de quarante ans.
Alliée depuis 1999 au japonais Nissan, dont elle détient 43% et avec lequel elle forme le quatrième groupe automobile mondial en volumes, l’entreprise au Losange emploie plus de 117.000 personnes dans le monde et distribue ses véhicules dans 125 pays.
En 2014, le constructeur a vendu 2,71 millions d’unités, réalisé un chiffre d’affaires de 41 milliards d’euros et dégagé un bénéfice net de 1,89 milliard.
C’est en 1898 que le jeune autodidacte Louis Renault construit à Boulogne-Billancourt, au sud-ouest de Paris, sa première automobile, la “Type A”. L’année suivante est fondée l’entreprise Renault Frères, dont le succès commercial s’étend avant la Première Guerre mondiale grâce aux exploits sportifs de ses modèles.
Mobilisées pour l’effort de guerre, les usines Renault produisent des munitions, mais aussi le char léger FT, qui contribue aux avancées alliées avant l’armistice.
Alors que son nouveau concurrent André Citroën connaît un grand succès en appliquant les méthodes américaines, Louis Renault modernise aussi son outil de production. Cela passe par l’usine géante de l’île Seguin à Boulogne-Billancourt au début des années 1930.
A l’époque, la gamme Renault comprend des petites voitures mais aussi de puissantes autos de grand luxe.
– “Laboratoire social” –
Mais la Seconde Guerre mondiale va rebattre les cartes. Les usines Renault sont réquisitionnées par l’occupant, et en 1944 Louis Renault est arrêté pour faits de collaboration. Il meurt en détention quelques semaines plus tard.
Le gouvernement nationalise l’entreprise, qui devient la “Régie nationale des usines Renault” et se voit confier la construction de voitures d’entrée de gamme: la 4CV (1946) puis la Dauphine qui contribueront à la motorisation de la France d’après-guerre.
Cette orientation populaire subistera dans l’ADN de la marque, que ce soit avec la Renault 4 de 1961, la Renault 5 de 1972 puis les Clio et Twingo depuis le début des années 1990, régulièrement parmi les voitures les plus vendues en France et en Europe.
Renault, dont l’implantation industrielle en France s’est développée (Flins, Cléon, Sandouville dans l’axe Paris-Le Havre, mais aussi Le Mans et Douai), s’étend à l’international, en particulier en Espagne, en Amérique du Sud, en Turquie, puis au Maroc et en Algérie. Sa première usine chinoise sera inaugurée début 2016.
Plusieurs tentatives de conquérir le marché nord-américain échouent toutefois, et l’entreprise peine à s’imposer dans le haut de gamme au-delà de son fief malgré des véhicules novateurs comme la R16 (1965) ou l’Espace (1984).
La Régie, qui a dépassé en 1969 le million de véhicules produits en rythme annuel, est considérée comme le “laboratoire social” de la France, avec notamment des accords précurseurs sur les congés payés. Bastion syndical, c’est aussi l’un des épicentres de la contestation en mai 1968.
Une époque s’achève entre 1990 et 1996, avec la transformation en société anonyme et un désengagement graduel de l’Etat. C’est sous le PDG Louis Schweitzer qu’est rachetée la marque roumaine Dacia; elle devient un phénomène commercial dans le secteur du “low-cost”. Les groupes coréen Samsung et russe Avtovaz rejoignent ensuite l’orbite du constructeur.
Renault, dirigé depuis 2005 par Carlos Ghosn, ambitionne de rejoindre le “top 3” des groupes automobiles mondiaux grâce à son alliance avec Nissan, source de synergies et de juteux dividendes, mais aussi de tensions avec l’Etat français qui est récemment remonté de 15 à 19% du capital de l’entreprise pour lui imposer une loi anti-spéculateurs.
Alain Frèrejean, Renault, Le culte du défi, Paris, 2010, 491 p.
De la voiturette à essence de la rue Lepic au véhicule tout électrique, Renault ne cesse de rebondir. Mais en étant nationalisée puis à nouveau privatisée, en se muant en entreprise franco-japonaise ouverte sur la Russie, elle a brouillé son image. Il est temps de lui rendre ses racines. D’évoquer les innovations, les compétitions sportives, les luttes, les fêtes, les progrès. Le destin tragique d’hommes d’exception, mais aussi la vie de générations au travail dans le bruit et la poussière de la forge, de la fonderie, de la chaîne.
Sans dissimuler les erreurs, ce récit pose les problèmes. Il montre comment Louis Renault a imposé son tank et ses avions malgré les ” tacticons “, les ” technicons “, les ” chieurs d’encre “. Comment Pierre Lefaucheux et Georges Besse ont mobilisé les énergies du haut en bas de l’échelle, Raymond Lévy redressé la qualité, et Louis Schweitzer réorienté Renault vers le Brésil, le Japon, la Corée et l’Europe de l’Est.
La vraie passion d’Alain Frèrejean, auteur de C’était Georges Pompidou (Fayard, 2007), couronné par deux prix littéraires et traduit en chinois, est l’histoire de l’industrie. Elle lui a inspiré Les Maîtres des Forges (Albin Michel, 1996), De Guntemberg à Bill Gates (Tallandier, 2001), Les Peugeot, deux siècles d’aventure (Flammarion, 2006), et La Grande Aventure des Chemins de Fer (Flammarion, 2008). Chaque fois avec une multitude d’anecdotes, à lire comme un roman.
Ferand Picard, L’épopée de Renault, Paris, Albin Michel, 1976, 376 p.
Des dossiers de secrets et de révélations : Louis Renault – La Crise et 1936. Les rivalités épiques de l’entre-deux-guerres. Sous l’occupation allemande. Histoire extraordinaire de la 4 CV. Les convoitises de la Libération et la bataille de la nationalisation. La Régie : embûches et succès.
Michèle Poletti, Louis Renault et Giens en presqu’île,
Les Presses du Midi, 2016
La présence au Niel – à partir de 1928 et jusqu’à la guerre – de Louis Renault et de son yacht, le Chryseis, a sans doute beaucoup contribué à rendre ce site digne du label de « petit port d’intérêt patrimonial qui lui a été attribué en 2012. L’auteur de ce livre, ancienne présidente des Amis du Niel, s’est intéressée de ce fait à un aspect, jusqu’ici négligé, de l’activité de Louis Renault. La patiente reconstitution (à partir de documents originaux) de cette période nous introduit dans la vie du petit village de paysans pêcheurs que Giens était alors. On en apprend aussi un peu sur la personnalité diverse et attachante, de Louis Renault, défenseur de l’Environnement quand il le fallait…
Jean-Michel Thévenin, Louis Renault et Chausey,
La folle passion d’un capitaine d’industrie pour l’archipel normand
Editions Aquarelles, 2013
L’épopée du château Renault racontée par le chausiais Jean-Michel Thévenin
L’histoire du Château Renault des îles Chausey, racontée par le chausiais Jean-Michel Thévenin: En 1920, lors d’une croisière d’été sur son yacht, Louis Renault, le grand industriel de l’automobile, découvre Chausey. L’auteur retrace l’épopée de la restauration du Vieux Fort, faisant revivre le monde qui entourait le patron autoritaire, les capitaines et les marins de ses bateaux, les gardiens du château, les pêcheurs et habitants de Chausey. Il nous convie à un séjour sur l’île avec les prestigieux invités de la famille Renault et nous livre le portrait d’un homme pressé qui gérait, planifiait, décidait, ordonnait… et surtout travaillait !
Jean-Noël Mouret, Louis Renault, Paris, Gallimard, 2009, 379 p.
Présentation de l’éditeur
Enfant prodige de la mécanique et cancre invétéré, pionnier de l’automobile qui aimait surtout les bateaux, patron autoritaire et timide maladif, grand bourgeois passionné de travail manuel, génial homme d’affaires qui se prenait pour un brillant technicien, Louis Renault (1877-1944) fut à la fois ” P’tit Louis “, ” Monsieur Renault ” et ” le saigneur de Billancourt “. Adulé, encensé, puis haï et jeté en prison, sa vie ressembla à une tragédie grecque. Mais l’empreinte de son empire industriel bâti à la force du poignet marque aujourd’hui encore le paysage industriel français.
Né dans cette France des années 1950 où les discussions à propos d’automobile étaient au moins aussi vives que les discussions politiques, Jean-Noël Mouret se partage entre la communication institutionnelle et les guides de voyage ; il a notamment publié, dans la série ” Le goût des villes” aux Editions du Mercure de France, Venise, Barcelone, Lisbonne, Bruxelles, Palerme, Séville, Le Périgord, La Haute-Provence, Le Mont-Saint-Michel, Bordeaux et Lille.
Laurent Dingli, Louis Renault, Paris, Flammarion, 2000, 679 p.
– Prix des Libraires de Normandie
– Prix Histoire de la Ville de Courbevoie
“Le 23 septembre 1944, Louis Renault est incarcéré à Fresnes sous l’inculpation de trahison. Un mois plus tard, il décède dans des conditions mystérieuses et ses biens sont confisqués par décision du général de Gaulle. Pour la première fois dans un Etat de droit, un homme est condamné à titre posthume, sans débat, sans preuves, sans jugement. Mais qui est Louis Renault ? Le grand patron égoïste, “saigneur” et “forban” de Billancourt ? Le constructeur de génie, soucieux du bien-être de ses ouvriers et de l’intérêt national ? Découvrir Louis Renault ce n’est pas seulement décortiquer une légende et se pencher sur les heures noires de l’Occupation. C’est aussi retracer une aventure exceptionnelle, se projeter en 1900 et participer aux premières courses automobiles. C’est créer une grande entreprise, s’implanter à Londres, New York, Moscou et Tokyo, se mesurer à André Citroën, rencontrer Henry Ford et Frederik Taylor. C’est traverser le cataclysme de la Grande Guerre, voir partir les taxis de la Marne, créer le char de la victoire. C’est se lier d’amitié avec Albert Thomas et Aristide Briand, affronter les grèves, imaginer la sécurité sociale et devenir l’un des pères des allocations familiales. C’est encore moderniser l’automobile, l’agriculture, les chemins de fer et l’aviation, soutenir l’Aéropostale, travailler avec Breguet et Farman, donner des ailes à Mermoz et Saint-Exupéry, préparer la 4 CV. C’est enfin diriger une usine de 35000 personnes, surmonter la crise économique mondiale, s’adapter au Front populaire et servir la défense nationale. Grâce à des archives inédites, cette biographie ébranle pour la première fois la vérité officielle sur la période de l’Occupation et brosse le portrait d’un personnage haut en couleurs, obstiné et autoritaire, mais aussi secret et sensible. Une figure emblématique qui demeure aujourd’hui encore, l’une des plus controversée de l’histoire contemporaine”.
Emmanuel Chadeau, Louis Renault, Paris, Plon, 1998, 459 p.
5 octobre 1944. On évacue, dans le coma, des la prison de Fresnes où il croupit depuis dix-sept jours, celui qui fut le plus admiré, puis le plus haï des industriels français. A-t-on voulu l’assassiner, après l’avoir arrêté pour “trahison” au profit des Allemands ? Il meurt quelques jours plus tard sans livrer ses secrets, en laissant derrière lui une énigme et une légende.
L’énigme, c’est celle de sa mort.
La légende, elle, fait de Louis Renault, dès 1918, à quarante et un ans, un “sauveur de la France” aux côtés de Pétain, qu’il retrouvera à Vichy en 1940. Renault, c’est d’abord les taxis de la Marne, les camions qui sauvent les “poilus” de Verdun, c’est l’homme des “chars de la Victoire”. C’est ensuite le puissant “milliardaire” des années vingt et trente, qui subjugue les gouvernements, les banques, et qui vainc son seul vrai rival, Citroën. Renault est celui qui fait les autos des premiers “week-ends”, et les blindés du réarmement.
Mais Renault, c’est aussi une légende sombre. C’est l’empêcheur de tourner en rond du patronat ; c’est le “seigneur” de Billancourt, l’homme à abattre des communistes et du Front populaire. Un homme qui serre la main de Hitler en 1939, que les Alliés et la France libre montrent bientôt du doigt au premier rang de la collaboration franco-allemande des années noires.
Grâce aux archives publiques et privées jusque-là fermées ou ignorées, et aux témoignages des derniers survivants, Emmanuel Chadeau décrypte les légendes et dresse la première biographie complète et sincère de Louis Renault. Il raconte, jusqu’aux détails de sa mort tragique, les aventures multiples d’un homme dont la devise fut “vivre, c’est grandir”. D’un homme qui ordonna sa vie autour du faste de ses grands domaines et de sa vie privée, de l’éclat d’entreprises et d’une fortune déployées à l’échelle du monde, et de la passion des amitiés cultivées jusqu’au sommet de l’Etat et de la politique.
Emmanuel Chadeau est professeur à l’université Charles-de-Gaulle de Lille, où il enseigne l’histoire contemporaine. Il a publié de nombreux ouvrages, dont plusieurs biographies, ainsi celle de Saint-Exupéry (Plon, 1994).
Raymond Gérard, Louis Renault Seigneur d’Herqueville, rééd. 1990, JCM, 134 p.
Pendant la grande inondation de 1910, Louis Renault, truelle en main, colmatait les brèches pour protéger son usine de l’invasion des eaux. C’est peut être l’image la plus belle, la plus significative en tout cas que l’on possède de Louis Renault. De même qu’il a construit l’usine de Billancourt pièce par pièce, cette immense machine dont les rouages s’étendent maintenant dans le monde entier, avec la même patience, la même ténacité, Louis Renault a construit le Domaine d’Herqueville… Il était de la race des bâtisseurs. Ce livre voudrait à la fois montrer comment Herqueville est devenu Renault et comment Louis Renault est devenu Monsieur d’Herqueville.
Gilbert Hatry, Louis Renault, patron absolu, Paris, JCM Editions, 1982, 463 p.
Cet ouvrage n’est pas un roman. Il ne fait pas appel à la fiction pour retracer la vie de l’homme qui a édifié un immense empire industriel.
Tout au contraire, il est construit avec des matériaux le plus souvent inédits ou restés inconnus jusqu’à ce jour. Ne négligeant aucun aspect d’une vie ardente et tourmentée, il offre un portrait original et vraisemblablement définitif.
Nul industriel ne fut plus controversé que Louis Renault. “Génie de la mécanique pour les uns, “exploiteur” ou “profiteur” pour les autres, il a marqué l’entre-deux-guerre de sa rude empreinte.
Les accusations portées contre lui lors de la Libération, sa disparition un mois après son incarcération, la réquisition puis la nationalisation-sanction de ses usines, restent encore présentes dans beaucoup de mémoires.
Cette biographie ne constitue pas un plaidoyer pour Louis Renault, mais une étude objective des actes, des comportements d’un patron, absolu par sa puissance, mais aussi de l’ascension et d ela chute d’un homme hors du commun qui s’étant fait lui-même, n’eut jusqu’à sa mort, qu’une préoccupation : son usine.
L’AUTEUR
Né en 1919, Gilbert Hatry a travaillé à la Régie Nationale des Usines Renault de 1947 à 1983. Après avoir occupé des fonctions d’employé il a terminé sa carrière chef de service. Président-fondateur en 1970 de la “Section d’histoire des usines Renault” devenue “Société d’histoire du groupe Renault”, il a publié, seul ou en collaboration, de nombreux ouvrages tous consacrés à la Marque. C’est à ce titre qu’il a été nommé Chevalier des Arts et des Lettres.
“Louis Renault, patron absolu” constitue une thèse qui, soutenue à Paris 1, lui a permis d’obtenir le grade de Docteur d’Université.
Anthony Rhodes, Louis Renault, a Biohgraphy,
foreword by Lord Montagu of Beaulieu, Cassel London, 1969, 235 p.
The factory at Billancourt, now nationalized, still bears the name of Louis Renault, but of the man behind the name much has been forgotten. At the pinnacle of his chosen profession he was a multimillionaire, one of France’s leading industrialists and the greatest pioneer in the automobile industry. Yet in 1944 he died a traitor’s death. Accused of collaboration, he was put into prison and died a month later from a cerebral haemorrhage caused by blows inflicted on his verterbrae by the prison guards. Thus Renault’s life ended as it had begun, in obscurity.
But for over fourty years his story his one of triumph. Like Midas, he turned everything that he touched into gold. He was primarly an inventor ; his originality, his nimble brain, his tremendous energy, all contributed to his genius. Renault was the first man to introduce mass production in France, and before 1914 his output was greater than that of Henry Ford. In the First World War he contributed unstintingly to the war effort. Most of his factory was devoted to producing shells and a new, formidable weapon – the Renault light tank. He helped to develop the aeroplane engine and civil aviation in general. He produced France’s first buses, the first taxis, milk vans and heavy agricultural equipment, his wide variety of cars sold in thousands ; there was nothing he could not turn his hand to.
In this book a complete picture is given of the man himself, set against the background of the stirring times in which he lived. He witnessed the birth of the automobile industry, took part in and won many of the early races, and saw the advent of this modern phenomenon, the industrialist. His factory was his life, the machine his tool, and his story has the fascination of that of any man of outstanding inventivness and originality.
Saint-Loup (Marc Augier), Renault de Billancourt, Paris, Amiot Dumont, 1955, 334 p.
Texte à venir
Lucien Dauvergne (Lucien Combelle), Louis Renault, Paris,La Table Ronde, 1954, 222 p.
Ernest Fuchs, Louis Renault, Paris,1935, 64 p.
De sa naissance à son retour du régiment 1877 à 1898
Louis Renault est né à Paris, 14 place de Laborde, le 15 (sic) Février 1877, du mariage célébré à la Mairie du premier arrondissement de Paris, le 8 Avril 1861 de Alfred Renault et Louis Berthe Magnien.
De cette union étaient nés cinq enfants :
Georges Renault, décédé le 2 janvier 1886 ;
Marie-Berthe Renault, épouse Richardière, décédée le 16 août 1889 ;
Fernand Renault, décédé le 22 mars 1909 ;
Marcel Renault, décédé le 26 Mai 1903 ;
et Louis Renault, le plus jeune…
Jean Boulogne, La vie de Louis Renault, Paris, Les Editons du Moulin d’Argent, 1931, 266 p.
Louis Renault, par des inventions importantes dans l’hsitoire de l’automobile, par le nombre d’épreuves qu’il a gagnées en pilotant ses propres voitures pendant la période héroïque des courses sur routes, par le rôle qu’il a joué durant la guerre, par l’importance de sa fabrication, la plus considérable d’Europe, devient, qu’il le veuille ou non, un fait social, un fait historique. Malgré son goût absolu pour le silence, il ne peut échapper à l’indiscrétion d’un auteur, mais encore une fois il est une exception…