Le PCF s’opposera à toute tentative de réhabilitation de Louis Renault
Les héritiers de Renault ont déposé une assignation devant le tribunal de grande Instance de Paris afin de contester la légalité de la nationalisation de Renault en 1945 et d’obtenir des indemnités.
Les petits-enfants du collaborateur ne manquent pas de souffle !
Profiter du nouveau droit ouvert par l’instauration de la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) pour tenter de réécrire l’Histoire n’est pas très glorieux.
La grande bourgeoisie de l’époque n’a jamais digéré la nationalisation de l’industriel par le gouvernement d’union national dirigé par le Général De Gaulle, issu du Conseil national de la résistance (CNR). Et pour cause, Louis Renault n’est pas le seul à avoir frayé avec l’occupant allemand. La tâche sur le patronat français demeure et elle est indélébile. Le détour par la guérilla juridique qui se double d’une tentative d’extorsion de fond de l’État n’y changera rien. Elle n’honore pas ceux qui s’y adonne.
Le PCF s’opposera à toute tentative de réhabilitation de Louis Renault.
Parti communiste français
Paris, le 13 mai 2011